abc. Article original: On Turkish Libertarians. Traduction française par abc.
Mon point de vu sur les individus qui se présentent comme libertaires ou libéraux (ces définitions sont presque entrelacées aujourd’hui en Turquie) qui ont atteint un certain nombre de followers sur des plateformes telles que Twitter tout en étant hostiles aux réfugiés dans un contexte typiquement suprémaciste turc.
Après les événements des Syriens, qui ont pris leur propre position en mangeant des bananes, Majed Shamaa a déclaré: “Si je suis extradé, je serai exécuté. “Suite à cette affirmation, un utilisateur qui se dit libéral d’après la définition ci-dessus entrant dans le sophisme de la fausse analogie s’oppose à la fois à la liberté d’expression de l’individu, à son droit à la vie et à son droit de demander l’asile d’un point de vue étatique. Son analogie est la suivante ““ Maintenant, il y a un pauvre misérable. Et vous lui avez ouvert votre maison. Il n’y a aucun avantage financier pour vous, au contraire, il représente un cout constan. Et puis c’est lui le pauvre! Il se fout de vous. Qu’est-ce que vous feriez? Je le fous en coma. Merci Bien qu’il n’y ait pas d’argument construit, attaquons les éléments un par un. Avant de commencer, je voudrais souligner les contradictions notables. C’est un problème en soi pour quelqu’un qui se dit libertarien ou libéral considère la zone allant d’une frontière à l’autre de son propre État agresseur illégitime comme sa propre maison. Parce que, quand moi ou quelqu’un d’autre veut prendre cette troisième personne (le réfugié dans le scénario) dans ma maison, qui est ma propre propriété, vous ne devriez pas vous y opposer. Mais de ce point de vue, il pense qu’il devrait être expulsé directement ou attaqué individuellement. Il ne pourrait pas être plus clair que ceci est illibéral. Évaluer les vidéos de “des bananes” comme étant en dehors de la liberté d’expression aurait dû être une source de honte de la part d’un libéral en soi.
J’omets la clause où il est affirmé que les réfugiés n’ont aucune contribution économique, car ils acceptent les emplois dans des conditions terribles que les Turcs ne veulent pas faire. Quant à l’affirmation selon laquelle la nation turque paierait de sa poche, l’État n’a jamais offert de salaire mensuel aux réfugiés.Affirmer que ces gens reçoivent des salaires simplement parce qu’ils dépensent de l’argent ou retirent de l’argent, ils consomment notre argent – notre livre turque(!) – est du racisme pur et simple. Les dépenses effectuées pour les Syriens sont celles telles que l’établissement de camps, la nourriture, la santé, l’éducation. Et, la plupart des fonds nécessaires à ces fins proviennent de l’Union européenne. Ils reçoivent également une allocation mensuelle de 150 livres par SUY, qui est le programme financée par l’Union européenne. Ils reçoivent également cet argent par l’intermédiaire du Croissant-Rouge. En d’autres termes, l’État n’apporte aucune contribution. Alors, quelle devrait être la perspective d’un libertarien, et comment l’ouverture des frontières (et donc plus de réfugiés/ immigrants) peut-elle aider l’économie, contrairement à ce qui est affirmé ici? Depuis les Lumières, le libertarisme est une idéologie cosmopolite. Essentiellement, les frontières sont des obstacles au commerce. Imaginez que demain l’État annonce que pour voyager ou transporter des marchandises d’Osmaniye à Marash, vous devez passer par un poste de douane, présenter des documents, vous présenter, comme vous devez le faire maintenant lorsque vous vous rendez en Géorgie ou en Syrie. (Ou comme la frontière arménienne, où le commerce est complètement bloqué.) Après cela, naturellement, le commerce diminuera et les deux parties s’appauvriront. Les dommages économiques causés par les contrôles frontaliers actuels sont énormes. Plus vous avez de partenaires commerciaux potentiels, plus les gains commerciaux potentiels sont importants. Il n’y a pas besoin de dire quoi que ce soit à la dernière phrase, c’est une agression qui ne viendrait pas à l’esprit de quelqu’un qui a réussi à devenir un être humain sans même se questionner sur être libérale ou pas.
Alors, comment devrions-nous aborder de telles personnes? Nous savons que les libéraux turcs n’adoptent que le libéralisme économique, en d’autres termes, ils s’attribuent ces idéologies parce qu’ils veulent un État minimal (bien sûr, seulement à eux-mêmes). Les appeler libéraux économiques est une terrible erreur, même si cela semble cohérent au premier abord. Qu’est-ce qui transforme toute position politique ou économique en une idéologie? Quelles vues serviront comme parapluie? Bien sûr, pas ceux qui sont des libéraux économiques, mais les libéraux économiques n’offrent aucun système moral ni modèle de société. Leur faire cette faveur signifie seulement que nous adoucissons le suprémacisme turc présent et le kémalisme qui est en eux.